Portrait de l'IT, du virtuel
créé le 19/12/2021 mis à jour le 19/12/2021
Au fur et à mesure que s'affine ma perception du numérique (IT) et de ses usages, le sentiment d'un univers trouble qui s'éloigne de plus en plus du monde réel s'affirme.
Réalité de la popularité sur les réseaux sociaux
Le doute s'est instauré à partir d'un reportage sur les échecs commerciaux des publications (livres) par des personnalités, influenceurs aux Etats-Unis.
Une disproportion entre les ventes et les acheteurs potentiels que représentent les abonnés fidèles de ces célébrités, clientèle purement fictive servant à valoriser l'activité de ces influenceurs, par opposition à des valeurs réelles, effectives (quand on parle d'effectifs pour recenser des personnes).
Tous ces abonnés (followers) existent-ils vraiment ou s'agit-il de simples compteurs ou comptes sans être humain gérés par des algorithmes ? Fantômes du metavers ? Comment vérifier leur existence et leur nombre ?
Difficultés de la comptabilisation
Se posent aussi les questions sur le nombre d'adresses mel qui ne sont jamais supprimées, dont le code d'accès a été oublié et recréées avec un nouvel identifiant, liées à un appareil qui ne fonctionne plus, à un numéro de téléphone abandonné, à une carte ou numéro temporaire...
Quelles sont les stratégies de suppression des comptes inactifs alors que comme les influenceurs, les applications tirent leur puissance de la masse d'utilisateurs.
Celles-ci ont tout intérêt à revendiquer le plus grand nombre d'utilisateurs.
Phénomène de mode de telle ou telle application, popularité virtuelle (qui influence la cotation boursière de ces entreprises), explosion de la bulle spéculative des "technologiques" en 2000.
Sachons tirer les leçons de l'histoire même si elle est courte.
Représentativité des plateformes citoyennes
A l'approche des élections présidentielles 2022, plusieurs plateformes se proposent de combler l'écart entre citoyens et gouvernants en s'appuyant sur des outils numériques".
(Ce thème traité dans Contre l'alternumérisme sous le terme civic tech, m'a inspiré cette analyse actualisée)
Quelle représentativité offrent ces plateformes
- par rapport à l'intégralité de l'électorat ?
(Les chiffres annoncés par les plateformes sont en nette croissance (facteur multiplicatif approximatif de 10) par rapport à 2017 mais restent modestes en proportion des millions d'électeurs)
- par catégories sociales, tranches d'âge ?
En un mot, constituent-t-elles un échantillon représentatif au sens des lois de la statistique ?)
Ces chiffres sont à mettre en rapport avec l'influence prétée aux réseaux sociaux dans les élections de Donalp Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, les résultats du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue en Italie... (sans compter l'ingérence supposée des Russes)
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SobriétITé
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